Née en [ERROR 404: NOT FOUND], Capritia a grandi sans Internet. De cette enfance vide et malheureuse est né son goût pour l’écriture, penchant tout d’abord exprimé en lettres d’écolier sur les pages d’un bloc-notes Rhodia, avant que le Comic sans MS et le vérificateur orthographique ne viennent révolutionner son processus créatif.
N’ayant jamais pu se décider entre une carrière d’astronaute et une carrière de paléontologue, Capritia décréta vers l’âge de Word 95 qu’elle deviendrait « écrivaine ». Bien que ses premières expériences se cantonnent à des scénarii alternatifs de Princesse Sarah, Capritia s’essaye désormais à tous les genres littéraires, du billet d’humeur au dictionnaire critique, en passant par la critique humeuristique, et va puiser son inspiration dans tous les aspects de la culture universelle : de la culture grecque à la culture geek, sans oublier la pop culture, la contre-culture, la culture de masse… Bref, on peut dire que Capritia est une personne éminemment culturée.
D’un naturel curieux et sarcastique, Capritia aime avoir un avis sur tout, et surtout avoir un avis. Ayant compris bien avant tout le monde — ou au moins en même temps que tout le monde, ou alors juste un petit peu après — que l’impertinence est le nouveau chic, Capritia épanche sans langue de bois et dans une prose acérée (ou encore « acerbe, affilée, affûtée, agressive, aigre, aiguë, blessante, caustique »[1]), ses opinions et ses états d’âme. N’ayant pas peur des mots, et encore moins des néologismes, elle n’hésite pas à tirer à grand coup de mots-à-tirets-et/ou-à-slash sur des sujets aussi controversés que la télé réalité, le féminisme ou les Anglais. Cinéphile et sérivore, c’est dans les reviews et les photomontages où elle égratigne avec amour, et parfois même avec humour, le grand et le petit écran, que son goût pour la critique trouve sa plus parfaite expression. Son style très personnel, qu’elle qualifie elle-même de « rétro-mais-pas-trop », est un compromis osé entre passéisme et modernité. En cela, on peut dire que Capritia transcende à la fois son époque et la notion de paradoxe.
Elle aime : les acronymes, le chocolat, les dinosaures, les dinosaures au chocolat, le Dictionnaire des Synonymes de l’Université de Caen, Star Wars (LA PREMIÈRE TRILOGIE !), les Beatles (LA PREMIÈRE COUPE DE CHEVEUX!), le Mojito, les hashtags.
Elle aime pas : les dimanches, le politiquement correct, les gens qui TOUILLENT leur café SANS SUCRE, la trêve hivernale des séries US, les prequels, les sequels, les c’est-lequel?, les verres à moitié vide (surtout s’ils contenaient un Mojito), les « mots-dièse ».
Elle s’en fout : le gagnant de The Voice, la météo des neiges, Megan Fox, la Suisse.
Sa citation préférée : « Have you tried turning it on and off again ? »
Son auto-citation préférée : « On dit que le ridicule ne tue pas. On dit aussi que tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. Alors, peut-on dire que le ridicule rend plus fort ? »
NOTES :
[1] C.f. Dictionnaire des Synonymes de l’Université de Caen.